Résumé : | Envisagé avec une certaine passion il y a quelques années, le dispositif Idess suscite moins la controverse aujourd'hui. Même si les positions des uns et des autres n'ont pas beaucoup évolué.
Mis en oeuvre il y a un peu plus de trois ans, le dispositif Idess (Initiative de développement de l'emploi dans le secteur des services de proximité à finalité sociale) avait fait beaucoup parler de lui dans un premier temps, notamment lors de la délivrance des premiers agréments. D'abord à cause des objectifs, ambitieux à certains égards. Destiné à permettre la mise en place, par les CPAS, les asbl et les SFS (Sociétés à finalité sociale) de la Région wallonne, de structures capables de prester une série de petits travaux et de petits services répondant à certains besoins des particuliers ou des collectivités, Idess visait également la création de 1 200 équivalents temps-plein pour personnes peu qualifiées.
Mais l'autre source d'agitation provenait également, d'après certains [au rang desquels on retrouvait notamment le CESRW1 (Conseil économique et social de la Région wallonne)], du potentiel de concurrence déloyale des structures Idess par rapport aux entreprises « traditionnelles » actives dans les secteurs concernés, à savoir ceux de l'entretien de l'habitat et du jardinage, entre autres. Et ce, même si le dispositif s'adresse en grande partie aux personnes à faibles revenus.
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