Résumé : | Des épargnants choisissent de placer de l’argent avec un objectif précis : que ces fonds permettent d’aider des créateurs de petites ou micro-entreprises exclus du système financier classique par manque de moyens. Ce placement rapporte aux souscripteurs et en même temps il contribue à réinsérer socialement des publics en difficulté. Guy Courtois préside le comité d’attribution du label Finansol 1 et nous explique le fonctionnement de ce crédit solidaire.
- Comment est l’objectif de l’épargne solidaire ?
- Quelles sont les différences entre épargne solidaire, épargne éthique et investissement socialement responsable ?
- Pouvez-vous nous donner un exemple de projet financé par l’épargne solidaire ?
- De quelle manière l’épargne solidaire croise-t-elle l’action des travailleurs sociaux et des associations de lutte contre l’exclusion ?
- De quelle manière est mesurée la viabilité d’un projet ?
- Peut-on mesurer l’emploi créé par l’épargne solidaire ?
- Quel est le profil des épargnants solidaires ? Les travailleurs sociaux sont-ils nombreux ?
- Le label Finansol est attribué par des personnalités indépendantes et permet d’identifier les produits d’épargne solidaire. Il se présente comme l’unique garantie de solidarité et de transparence pour les épargnants solidaires. Qui contrôle votre label pour en assurer la fiabilité ?
- Les « fonds éthiques » des grandes entreprises risquent-ils de récupérer à leur profit le succès des finances solidaires ?
- Parmi les produits financiers que labellise Finansol, on trouve aussi les fonds de placements de l’épargne salariale qui – contrairement aux autres produits – s’appuient sur la Bourse pour lever des fonds. N’est-ce pas contradictoire avec les valeurs défendues par l’épargne solidaire ?
- Quelles sont les perspectives de l’épargne solidaire ? |