Résumé : | Elle court, elle court, la maladie… d’Alzheimer. Aujourd’hui, trois millions de personnes seraient concernées en France, en comptant les proches et les aidants familiaux.
Les enjeux démographiques, médicaux,éthiques et politiques sont donc considérables. Face à cette nouvelle donne, le secteur social et médico-social se trouve aux premières loges. Certes, la prise en charge s’est étoffée ces dix dernières années. Mais il reste encore du chemin à parcourir : pour former les équipes, pour mieux cibler l’offre, pour penser un accompagnement toujours plus individualisé et respectueux des droits et des attentes des usagers. Ou bien encore pour développer des solutions de répit innovantes. Les structures pour personnes âgées ne sont pas les seules concernées, compte tenu des nouveaux publics (personnes handicapées vieillissantes et malades dits jeunes) qui exigent des prestations spécifiques. Les directeurs, avec leurs équipes, sont ainsi confrontés au défi de l’adaptation… permanente. La conduite du changement, juste la routine ? Mais gare au burn-out ! Celui des équipes, comme de l’encadrement…
En effet, le secteur social et médico-social, dont le coeur de métier est l’aide et la relation aux autres, est naturellement
exposé à certains facteurs de risque. Ce d’autant plus dans un contexte de rationalisation et de restructuration. Le défi personnel des directeurs et des cadres ? Réussir à se ménager des moments… de répit. |