Résumé : | Outil de synthèse, de transmission de l’information et de soutien à la décision : l’écrit tient une place considérable dans la relation entre un professionnel du travail social et les bénéficiaires. Dans l’aide à la jeunesse, plusieurs documents vont jouer un rôle déterminant dans l’avenir des familles, comme le rapport social du SAJ, ou d’évaluation annuelle du SPJ.
L’article 11 du décret relatif à l’aide à la jeunesse de 1991 prévoit un droit d’accès des familles et de leurs conseils aux documents administratifs qui les concernent. Mais dans les faits, ce droit est loin d’être concrétisé; les jeunes et les familles font rarement d’elles-mêmes la démarche d’aller consulter leur dossier (le plus souvent, ils ne sont même pas informés qu’ils ont ce droit).
Ce qui fait dire aux uns qu’ils n’y sont pas intéressés et aux autres que les obstacles mis à la consultation, les modalités de celle-ci et le fait que ça se passe au sein du service, sont autant de freins à l’exercice de ce droit.
En 2011, l’association Jeunesse et Droit, qui édite le JDJ, publiait les résultats d’une recherche-action menée au SAJ et SPJ de Tournai par Marc Chambeau, travailleur social et formateur à l’Institut Cardjin (école sociale à Louvain-la-Neuve).
Cet essai consacré à la réalité de la transparence dans la communication des écrits aux familles a ouvert un débat dont le présent JDJ a voulu se faire l’écho, afin de contribuer à ce vaste chantier essentiel pour l’avenir du secteur, et évidemment, des familles. |