Résumé : | Ses concepteurs : Nathalie Fleury, anthropologue et François Riat, l’auteur des photographies, ont vécu en proximité avec les Aka-Mbenzélé de 1995 à 1999, dans le cadre d’un programme d’appui initié par l’organisme suisse E-changer.
L’exposition qui s’insère dans une série de conférences, tables rondes et projections de films sur la même problématique est organisée en partenariat2. Rita Rixen de la Fondation universitaire pour la coopération internationale au développement (FUCID) explique le fondement du projet : « Nous avons été sensibilisés à la problématique lors de la polémique soulevée par « l’exposition » d’un groupe de Pygmées organisée à Yvoir l’an passé. L’objectif de notre ONG est de changer les mentalités et les inégalités entre le Nord et le Sud. Tout n’est pas noir ou blanc. Cette exposition est un bon moyen pour bousculer les stéréotypes de la communauté universitaire. »
L’exposition est la traduction en images de la vie de ces Bayaka (Pygmées), qui ont choisi de se regrouper au sein du village de Monasao, dans le Sud-Ouest de la République centrafricaine. Nathalie Fleury explique sa démarche : « Trois ans et demi, c’est à la fois très court et très riche. Nous avons fait une démarche réflexive et nous avions envie de la partager. Nous voulions donner un certain regard, un point de vue sur une population, mettre en évidence la complexité de la réalité, démythifier, faire un retour sur soi tout en prenant de la distance. Le regard que l’on porte sur ceux que l’on tient pour différents nous est retourné à travers cette exposition. »
Un dossier pédagogique à destination des écoles fondamentales et secondaires aide « à prendre conscience des différences et ressemblances qui existent entre les élèves et cette population ».
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