Skip to content

Enseignement

Programmation et sciences spatiales : l'enseignement du Brabant wallon s'ouvre aux domaines du futur

L'enseignement BW est attentif aux besoins du marché de l'emploi et aux défis auxquels les élèves devront faire face dans le monde de demain. C'est pourquoi il propose des options innovantes et en phase avec les évolutions technologiques et économiques. 

C'est dans cette optique que l'enseignement provincial du Brabant wallon a innové en proposant une option en sciences spatiales depuis l'année scolaire 2022-2023, en exclusivité belge et européenne. Cette option permet aux élèves de découvrir le monde de l'astronomie, des sciences de l'espace et de la conquête spatiale. Elle est enseignée par des professeurs expérimentés et passionnés, qui transmettent leur savoir avec enthousiasme. 


Pour motiver ses élèves, notamment les filles, à aimer les sciences, Sandrine Deleu, professeur de biologie à l’IPES Tubize, fait des liens entre son cours et l’actualité. Elle propose également aux élèves de participer à des concours et olympiades qui leur permettent de se dépasser.

Cette fonctionnalité nécessite l'acceptation des cookies.
Modifier vos préférences en matière de cookies.

Une nouvelle option programmation

L'année prochaine, le Brabant wallon continuera sur sa lancée en ouvrant une nouvelle option en programmation et technologies du codage. Elle est destinée aux élèves qui souhaitent découvrir et se former aux métiers du numérique et de la programmation informatique. Ils y apprendront à coder et à créer des applications tout en se familiarisant avec les dernières technologies.

Cette nouvelle option sera organisée au CEPES de Jodoigne, à l’ITP de Court-Saint-Etienne, à l’IPET de Nivelles et à l’IPES de Tubize.

En suivant cette option, les élèves vont atteindre quatre objectifs pédagogiques :

1. Développer des compétences indispensables au 21e siècle

Dans le monde actuel, la technologie est omniprésente et les compétences numériques sont essentielles. En enseignant la programmation et le digital aux élèves, l’Enseignement BW leur permet d’acquérir des compétences du 21e siècle telles que la résolution de problèmes, la pensée critique, la collaboration et la créativité.

2. Comprendre la technologie

Il est plutôt coutumier de voir nos jeunes avec un smartphone « greffé » à la main, de les voir s’amuser en ligne avec leurs copains à des jeux vidéo. Les élèves ont souvent une connaissance pratique de la technologie, mais ils n’en comprennent pas toujours les enjeux.

Par cette nouvelle option, les élèves apprendront comment la technologie fonctionne de l'intérieur, afin de mieux comprendre les problèmes technologiques et à devenir non seulement des utilisateurs plus compétents mais également inventeurs, créateurs de leur avenir.

3. S’orienter et se préparer aux études supérieures

Les emplois du futur seront de plus en plus axés sur la technologie et la programmation. Par la création de cette nouvelle option, l’enseignement BW permettra aux élèves d’acquérir une solide base de compétences afin de poursuivre des études supérieures dans ces domaines ou de se préparer à des emplois liés à la technologie. Une collaboration pédagogique avec l’UCLouvain s’est concrétisée pour permettre aux élèves de poursuivre leur cursus dans des études supérieures.

4. Contribuer à l’innovation et au développement économique du territoire

Les compétences enseignées dans cette option sont très demandées sur le marché du travail. Les étudiants qui choisissent cette voie auront accès à des débouchés intéressants et variés. Ils pourront travailler dans des domaines tels que le développement web ou mobile, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets et la cybersécurité. Ils contribueront ainsi à l'innovation et au développement économique et social, tant à l’échelle du Brabant wallon qu’au niveau belge ou européen.

Le Brabant wallon offre donc un enseignement avec des options scientifiques de qualité permettant aux élèves de se préparer aux métiers de demain, notamment dans les domaines des sciences et de la technologie.

Cette fonctionnalité nécessite l'acceptation des cookies.
Modifier vos préférences en matière de cookies.

Le Parcours de l’Enseignement Qualifiant (PEQ) est la réforme de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui a pour objectif de permettre aux élèves de se former à un métier précis et d’acquérir des compétences professionnelles en plus des connaissances générales. Il s'adresse aux élèves âgés de 15 à 18 ans. La formation professionnelle de qualité proposée par le PEQ leur permettra de développer des compétences pratiques et des savoir-faire utiles en réponse aux besoins du milieu professionnel.


Le PEQ se déroule sur trois à quatre années (4e, 5e, 6e voire 7e année), au cours desquelles les élèves peuvent obtenir un certificat de qualification et également accéder à des études supérieures en formation professionnelle ou en continuant le parcours de formation dans l’enseignement supérieur.


Pour son enseignement, le Collège provincial a pris la décision de privilégier les options qui permettent de répondre aux besoins sociaux et économiques du Brabant wallon.  Parmi les options concernées, on relève notamment 4 Techniques de Qualification (TQ) technicien en informatique, 4 TQ hôtelier-restaurateur, 4 TQ Mécanicien automaticien, 4 TQ électricien automaticien, 4 Professionnelles (P) aide familiale ou encore 4 TQ agent d’éducation. De cette manière, l’enseignement BW offre des études qui répondent non seulement aux besoins pédagogiques des élèves mais également aux besoins du marché du travail.

3 questions à Isabelle Evrard, 
Députée provinciale en charge de l’enseignement

1. Le Brabant wallon a ouvert la première option en Belgique consacrée à la programmation et aux technologies du numérique, ainsi qu’une option en sciences spatiales, la première en Europe. Être précurseurs dans l’enseignement des nouvelles technologies, c’est important ?

Le Brabant wallon a toujours eu à cœur de proposer un enseignement moderne, innovant et résolument tourné vers le futur. 

L’ouverture des options « programmation et technologie du digital » et « sciences spatiales » s’inscrivent dans cette dimension et répondent à des enjeux importants en matière d’emplois et de développement économique pour le Brabant wallon et au-delà. 

Elles viennent également compléter une offre d’options scientifiques de qualité préparant nos élèves aux métiers de demain. Mais le principal reste d’offrir des formations qui parlent aux jeunes et les aident à se projeter dans l’avenir, qui leur donnent le plaisir d’apprendre.

2. Le Brabant wallon compte sur son territoire un nombre impressionnant d’entreprises actives dans le digital, la chimie, l’industrie pharmaceutique… Cela représente d’importants débouchés pour les filières scientifiques ? 

S’appuyer sur les compétences du territoire est essentiel pour développer un enseignement en phase avec les besoins et spécificités du Brabant wallon. 

Selon AGORIA, rien que dans le secteur IT, la pénurie d’emplois pourrait atteindre 30.000 postes vacants d’ici 2030, alors que dans le même temps les filières de formations IT sont confrontées à une pénurie de vocations. 

Les filières scientifiques en général peinent à recruter des candidats, tant dans des métiers qualifiants que dans des profils de l’enseignement supérieur. C’est pourquoi notre enseignement développe des projets directement connectés à des entreprises du territoire pour permettre aux jeunes d’appréhender concrètement un futur dans des carrières scientifiques.

C’est partant de ce double constat que le Brabant wallon développe une offre de formation cohérente en lien avec les atouts socio-économiques du territoire.

3. Quelles sont les perspectives pour l’enseignement en Brabant wallon ? La protection de l’environnement et les énergies renouvelables comptent parmi les plus grands défis actuels, de nouvelles options pourraient-elles voir le jour dans ces domaines ?

Que ce soit dans les formations générales - scientifiques notamment- ou dans les formations qualifiantes dans les métiers en pénurie, en filière industrielle ou du service aux personnes (l’accueil de la petite enfance par exemple), l’enseignement BW est à l’écoute du territoire et de ses acteurs, tant économiques que sociaux. La conception de nouvelles options s’appuie donc sur les échanges avec le terrain.

La dimension environnementale est envisagée de manière transversale dans l’ensemble des formations, au travers de sensibilisations à la biodiversité, aux consommations énergétiques, ou encore par la réalisation d’audit énergétique par les élèves et par des formations concrètes. Par exemple, nos futurs menuisiers ou maçons se rendent dans les centres de compétence pour maîtriser les nouvelles techniques en lien avec de nouveaux matériaux.